Being Here

Répond aux questions de base suivantes, puis garde les réponses sous tes yeux alors que tu notes tes progrès.

Reportes-tu un projet ou as-tu l'habitude de tout remettre à plus tard ?

  • Pour cesser de tout remettre à plus tard, commence par réaliser un projet modeste.

Quelles sont les principales étapes pour y parvenir ?

  • Fais-toi un plan qui décrit les grandes étapes du projet de façon réaliste.
  • Un projet est plus facile à réaliser lorsqu’il est divisé en étapes.
  • Commence par la base et ajoute des éléments plus complexes à mesure que tu avances.
  • Ne te perd pas dans les détails. Garde une vue d’ensemble.

Qu'est-ce que tu as fait jusqu'à maintenant ?

  • Reconnais que tu as déjà parcouru un bout du chemin, même si tu en es encore à la planification. Ce sont tes premiers pas.

Quelle est ta plus grande motivation ?

  • Ne t’en fais pas si ta motivation est négative. C’est honnête de le reconnaître et c’est un bon point de départ. Cependant, si ta motivation est négative, reformule-la jusqu’à ce qu’elle soit exprimée en termes positifs.

Quels autres résultats positifs résulteront de la réalisation de ton objectif ?

  • En identifiant ces résultats, tu découvriras des avantages que tu pourrais ignorer. Ose rêver.

Liste les obstacles. Qu'est-ce que tu peux changer ? De quelles ressources extérieures as-tu besoin ?

  • Les ressources ne sont pas seulement matérielles (p. ex. outils et argent), mais incluent également le temps, les professeurs, les tuteurs et ton attitude.

Combien de temps prendra chaque tâche

  • Un horaire t’aide à suivre tes progrès.

Quelle partie de la journée consacres-tu au travail ?

  • En sachant à quels moments de la journée tu es le plus en forme, tu peux développer des habitudes de travail plus efficaces.
  • Met en place un bon environnement de travail et éloigne les distractions. (Tu trouveras beaucoup plus facile d’apprécier ton projet si tu mets les distractions de côté.)
  • Décide de quelle façon tu te récompenseras après avoir accompli chaque objectif. Décide aussi de quoi tu te priveras jusqu’à ce que tu ais atteint chaque objectif.
  • Il est bon d’avoir un ami ou un tuteur qui peut te motiver ou suivre tes progrès.

Reconnais tes erreurs :

  • Les faux départs et les erreurs sont des expériences d’apprentissage. Ils peuvent être importants et t’aider pour ton prochain projet.

Distractions et évasions :

  • Ne nie pas leur existence, mais repousse la tentation.

Imagination :

  • Imagine-toi réussir et atteindre tes objectifs.

Enfin, si tu as l'habitude de tout remettre à plus tard :

  • Concentre-toi sur la tâche du moment et pars de là.
  • Chaque tâche commence par un petit pas.

Tiré de : Learning Center, University of Texas at Austin, www.studygs.net/attmot3.htm

À consulter : Créer une liste de choses à faire. Ce programme simple t’aidera à déterminer certaines choses à faire, la raison pour laquelle tu les fais et l’horaire à respecter pour les faire. Tu peux ensuite imprimer la liste et l’afficher comme aide-mémoire.

1. Profiter de l'aide offerte

  • Encouragez les étudiants à profiter des services offerts par divers départements. Le bureau des services aux étudiants ayant une déficience est toujours un bon point de départ.
  • Il est aussi important que les étudiants fassent connaissance avec leurs professeurs et les assistants d’enseignement qui peuvent offrir des ressources et de l’orientation.

2. Étudier au bon endroit

  • Il est important de trouver un endroit qui se prête à un travail efficace.

3. Prendre l'habitude du travail

  • Les étudiants auront plus de chances de ne pas se laisser déborder par leur travail s’ils y consacrent un peu de temps chaque jour. Encouragez-les à mettre à profit les brèves périodes libres entre les cours.

4. Mettre les choses par écrit

  • Les choses vont vite à l’université. Encouragez les étudiants à se servir d’agendas et de calendriers pour s’organiser.

5. Refaire le plein d'énergie

  • Le cerveau ne donne pas son plein potentiel lorsqu’on a faim, qu’on est tendu ou fatigué. Encouragez la bonne alimentation, l’exercice et le sommeil pour éviter les distractions.

6. Assister aux cours

  • Encouragez les étudiants à assister aux cours. C’est facile de prendre l’habitude de manquer des cours ou de se laisser influencer par les autres.

7. Faire le lien entre les cours magistraux et les manuels

  • Encouragez les étudiants à voir un cours comme un tout plutôt qu’une somme d’éléments. Ainsi, les différentes parties de la matière se lient et sont plus faciles à retenir.

8. Exercer sa mémoire

  • Il y a plusieurs façons de mieux retenir la matière des cours. Le bureau des services aux étudiants ayant une déficience peut présenter plusieurs de ces méthodes. Il faudrait encourager les étudiants à développer ces aptitudes.

9. Se souvenir des points clés

  • Encouragez les étudiants à tester leurs connaissances. Ils peuvent le faire avec des partenaires ou des groupes d’étude.
  • Encouragez aussi l’utilisation d’anciens examens et de questions de révision.

10. Prendre conscience de sa réussite

  • Encouragez les étudiants à se fixer des objectifs, à relaxer et à se récompenser régulièrement.

Adapté de :
Trent University, Disability Services Office: www.trentu.ca/disabilityservices.

La transition vers les études postsecondaires est stressante pour tous les parents. Aux inquiétudes réelles concernant les études s’ajoute l’appréhension de savoir que votre enfant sera bientôt livré à ses propres moyens.

Voici quelques conseils aux parents d’étudiants de première année :
  • Sachez que, durant les quelques semaines précédant le départ de la maison, les étudiants veulent souvent passer le plus de temps possible avec leurs amis.
  • Vous pourriez vous renseigner sur la façon dont votre enfant fera ses opérations bancaires et déterminer si vous lui enverrez de l’argent et comment.
  • Parfois, les parents d’étudiants au postsecondaire font l’erreur d’assumer le problème ou la situation de leur enfant et tentent de le régler à sa place. Ce peut être aussi simple qu’un changement de diète, mais c’est quelque chose que les étudiants doivent apprendre à faire eux-mêmes.
  • La première année, ne demandez pas à votre enfant ce qu’il va faire après avoir obtenu son diplôme. Il a assez de difficultés à choisir ses cours sans subir en plus l’immense pression de prendre une décision qui engagera toute sa vie avant même d’avoir fait ses preuves aux études.

Adapté de : Trent University, Disability Services Office: www.trentu.ca/disabilityservices.





Les étudiants qui s’inscrivent au collège ou à l’université sont considérés comme des adultes par les professeurs et le personnel. On s’attend à ce qu’ils assument la responsabilité de respecter les exigences des cours.

Votre attitude
Votre enfant peut avoir du mal à apprendre à parler ouvertement de son trouble d’apprentissage avec des gens qui peuvent l’aider si vous hésitez vous-même à aborder le sujet. Un enfant ayant des troubles d’apprentissage qui a l’intention d’aller au collège ou à l’université a fait mentir les prévisions, a trouvé les bonnes stratégies et possède les atouts nécessaires pour des études postsecondaires. Concentrez-vous sur le positif – les capacités de votre enfant, ce qu’il a pu surmonter et comment.

Renseignez-vous
Renseignez-vous sur le soutien offert à votre enfant en consultant le site web du bureau des services aux personnes ayant une déficience de son collège ou université et de la collectivité. Vous pourrez ainsi guider votre enfant durant les moments difficiles. Vous faites encore partie de l’équipe qui l’appuie dans ses besoins spéciaux.

Défendre ses propres droits
Les étudiants qui savent défendre leurs droits passeront plus facilement au niveau postsecondaire. Les étudiants doivent comprendre et pouvoir communiquer leurs forces, leurs faiblesses et leurs besoins d’apprentissage. Ils ont accès au bureau des services aux étudiants ayant une déficience, mais il leur incombe de demander ces services et ce soutien. De bonnes aptitudes à la communication et la connaissance de soi sont essentielles au succès des études postsecondaires.

Adapté de : Trent University, Disability Services Office: www.trentu.ca/disabilityservices.

Il n’y a pas de façon uniforme d’accommoder les étudiants ayant une déficience. La nature, la gravité et l’impact d’une déficience varient d’une personne à l’autre, de sorte qu’il faut évaluer les besoins des étudiants au cas par cas.
Cependant, en général, les accommodements toucheront un ou plusieurs des domaines suivants :

La façon dont vous enseignez

Dans le cadre d’un cours standard, vous pouvez accommoder les étudiants en organisant d’avance le matériel de cours, en parlant clairement face aux étudiants lors des exposés magistraux et en expliquant verbalement toute aide visuelle. Les étudiants peuvent avoir besoin d’obtenir d’avance les plans de cours ou les listes de lectures à faire, de façon à pouvoir commander des livres sur médias substituts (p. ex. textes numérisés).

L'espace où vous enseignez

Votre cours peut devoir être déplacé dans un local accessible, ou dans un amphithéâtre doté de la technologie appropriée.

Les méthodes d'évaluation que vous utilisez

On pourrait vous demander de permettre aux étudiants de prouver ce qu’ils ont appris sous une forme différente mais tout aussi exigeante – par exemple, de vive voix plutôt que par écrit. L’examen de vos méthodes d’évaluation peut révéler que vous devriez adopter d’autres façons d’attribuer les notes aux étudiants.

La façon dont vous faites passer les examens

L’accommodement le plus courant accordé aux étudiants ayant une déficience est la possibilité de passer les examens sous une forme différente. Certains étudiants ont besoin de plus de temps pour compléter l’examen. D’autres ont besoin de matériel d’adaptation. Cependant, le travail remis ne devrait pas être traité autrement que celui des autres étudiants de la classe.

Temps

Vous constaterez que le temps est un facteur important pour certains étudiants ayant une déficience. Les politiques et méthodes prévoyant que l’on accorde plus de temps pour faire les travaux ou passer les examens ne visent pas à procurer un avantage indu aux étudiants ayant une déficience, mais à leur donner une chance juste et équitable de montrer ce qu’ils ont appris.

Communication

Lorsque vous rencontrez des étudiants ayant une déficience, parlez-leur directement plutôt qu’à la personne qui les accompagne. Faites l’effort de parler de la déficience dans les termes utilisés par les étudiants. Si vous offrez de l’aide à une personne ayant une déficience, attendez que votre aide soit acceptée avant de la donner.

Décidez d’une méthode de communication régulière entre vous et les étudiants ayant besoin d’accommodements. Par exemple, il pourrait s’agir d’une brève discussion après le cours chaque semaine, d’une rencontre durant vos heures de bureau ou d’un échange régulier de courriels.

Si vous constatez qu’un aspect du cours peut créer des problèmes – stage ou exercice sur le terrain, nouveau texte qui n’est pas accessible en format numérique, structure d’un examen – parlez-en aux étudiants le plus tôt possible. Avec suffisamment de temps, vous trouverez probablement une façon d’accommoder les étudiants ou d’élaborer une solution de rechange acceptable à cet élément du cours.

Consultation avec les services aux étudiants ayant une déficience

Si vous ne savez pas exactement comment réagir à une situation ou voulez des conseils sur la conception de stratégies pédagogiques appropriées, le personnel du service aux étudiants ayant une déficience peut vous aider.

Confidentialité

Les étudiants ont le droit de ne pas divulguer de données spécifiques sur leur déficience aux professeurs et aux employés de l’établissement d’enseignement. On les encourage cependant à le faire s’il y a lieu. Il incombe aux étudiants de discuter des accommodements dont ils ont besoin avec les professeurs, de préférence avant le premier cours ou peu de temps par la suite.

Source :
Sheridan College of Applied Arts and Technology: www1.sheridaninstitute.ca/services/disability/index.cfm.

À consulter :

Le Comité collégial en besoins particuliers (CCBP) de l’Ontario est un organisme consultatif relevant du Comité de coordination des services aux étudiants (CCSE), qui est chargé de mener des recherches et de formuler des recommandations sur les questions systémiques, politiques et pratiques relatives aux étudiants ayant une déficience et, de temps à autre, d’accomplir des tâches précises à la demande ou à l’intention du CCSE. Son site web renferme une foule de ressources à l’intention des conseillers aux services aux personnes handicapées, des spécialistes en stratégies d’apprentissage et en technologies d’aide, des professeurs, des conseillers, etc. sur une gamme complète de déficiences : www.disabilityissues.ca/FrenchPages/resources.html.

Guide à l’intention des professeurs relativement aux troubles d’apprentissage : www.disabilityissues.ca/documents/troubles&20d1apprentissage.pdf.

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